Ce qui est facile à comprendre, c’est que ce fameux X, c’est un peu la version textuelle d’un clin d’œil. En Angleterre, il s’utilise pour montrer une touche de chaleur sans être trop engagé. On peut y voir une manière de dire « je t’aime bien » sans se prendre la tête. J’ai passé du temps là-bas, et croiser un X à la fin des messages devient presque aussi courant que le thé à cinq heures. C’est léger, ça met une petite note amicale dans l’échange. Voilà le secret !

Ce qui m’inquiète, c’est qu’avec toutes ces nouvelles modes et ces anglicismes qui poussent comme des champignons, il est facile de s’y perdre. Quand j’étais jeune, dans les années 60, on savait se dire les choses avec quelques mots sincères. On avait pas besoin de symboles pour exprimer notre amitié ou notre affection. Ce fameux « X », en revanche, c’est un héritage culturel qui vient d’Outre-Manche et il est utilisé pour transmettre une certaine tendresse à la fin d’un écrit.

Dans le fond, ce « X » fonctionne un peu comme un bisou sur une lettre autrefois ; une petite touche personnelle que l’on accorde à ceux qui nous sont chers. C’est souvent le cas entre amis proches ou membres de la famille, mais aussi chez certains collègues qui cultivent cette camaraderie. Quand je recevais une lettre de ma grand-mère par exemple, elle ne manquait jamais d’y glisser un « bisous ». Aujourd’hui, les jeunes choisissent ce petit « X », bien plus rapide à écrire que des mots doux.

À une époque où l’on communique rapidement et où le virtuel prend le pas sur l’humain, cet « X » peut sembler léger voire anodin. Pourtant, il incarne quelque chose de bien plus profond : l’envie de partager un moment d’affection sans avoir à sortir la grande artillerie des mots. En gros, si tu vois ce petit trait à la fin d’un message, considère-le comme une main tendue ou un clin d’œil complice.

Bien sûr, tout cela dépend du contexte et des relations que l’on entretient avec les personnes concernées. C’est là où réside l’art subtil de la communication moderne !