Au cœur des campagnes françaises, derrière les étendues verdoyantes et les silences matinaux des fermes, une question revient avec insistance : combien gagne réellement un agriculteur en France en 2025 ? Ce n’est pas tant une simple interrogation chiffrée, mais une plongée dans un monde complexe où se croisent économie, environnement et évolution sociale. Dans un paysage marqué par la multiplication des crises climatiques, les mutations des pratiques agricoles, et les tensions autour des politiques agricoles, comprendre ce que perçoit un agriculteur dépasse le calcul strict d’un revenu. C’est embarquer dans une réalité fragmentée, faite de contrastes, d’efforts immenses, parfois d’incertitudes, mais aussi d’espoirs portés par une nouvelle génération, souvent plus informée et soucieuse de pratiques durables. Ce voyage au cœur de la rémunération agricole française en 2025 explore ainsi ces nuances, chiffres à l’appui, pour questionner ce que signifie être agriculteur aujourd’hui, et comment cela se traduit « dans la poche ».
Les disparités économiques : comprendre les revenus agricoles dans toute leur complexité
Le monde agricole français en 2025 ne ressemble plus à celui d’il y a plusieurs décennies, pas seulement par les outils ou les techniques, mais surtout par la grande variété des situations économiques rencontrées. Loin de s’arrêter à un simple salaire moyen, la rémunération d’un agriculteur oscille selon plusieurs critères. Il est essentiel de saisir ces nuances pour ne pas tomber dans un raccourci trop simpliste.
À l’avant-garde des données chiffrées, le Ministère de l’Agriculture, relayé par Agreste, rappelle que le revenu courant avant impôt moyen par exploitant atteignait environ 56 000 euros en 2022, avec des oscillations grandement influencées par le type d’élevage ou de culture. Ainsi, tandis que certains domaines comme l’élevage porcin bénéficiaient d’une hausse liée à la flambée des prix, d’autres secteurs, notamment les éleveurs de bovins ou les producteurs caprins, se retrouvaient à la peine, affichant des revenus nettement moindres.
Voici ce que montrent les données pour diverses filières :
- 🐖 Éleveurs porcins : jusqu’à 124 000 euros avant impôt, portés par une forte hausse des prix en 2022.
- 🍇 Viticulteurs : environ 78 500 euros, un secteur souvent plus résilient face aux aléas du marché.
- 🐄 Éleveurs de bovins viande : peu plus de 26 000 euros, secteurs marqués par des difficultés structurelles et climatiques.
- 🐐 Éleveurs de chèvres et brebis : moins de 20 000 euros, amorçant une fragilité économique persistante.
Mais au-delà des chiffres, ce sont les disparités géographiques et structurelles qui soulignent le défi. En effet, certaines régions comme l’Île-de-France ou le Nord-Est profitent d’un niveau de vie agricole supérieur, alors que dans le Sud et outre-mer, notamment en Martinique ou La Réunion, la précarité s’accroît. Selon l’INSEE, plus d’un agriculteur sur sept a vu ses revenus tomber à zéro ou afficher un déficit en 2021, situation qui nourrit la colère et l’inquiétude au sein des organisations comme la FNSEA ou Jeunes Agriculteurs. Les enjeux sont clairs : avec des revenus si variables et parfois minces, à quoi ressemble le quotidien économique et social des agriculteurs ?
L’explication se trouve partiellement dans la nature même du travail agricole, où les revenus ne se limitent pas à un simple salaire, mais mêlent rémunération du travail, revenus du capital – notamment via la propriété foncière – et aides publiques, bientôt présentées. Cette double appartenance entre travail et investissement, entre exploitation et patrimoine, rend la mesure précise du revenu plus complexe, comme l’analyse l’INRAE.

Comment les aides publiques façonnent-elles le revenu d’un agriculteur en 2025 ?
Il est difficile d’évoquer le revenu d’un agriculteur sans parler des subventions. Ces dernières, souvent perçues avec des visions caricaturales, sont au contraire une pièce fondamentale du puzzle, qu’il convient de comprendre pleinement.
Selon les chiffres récents de FranceAgriMer, en 2021, 94 % des exploitations agricoles bénéficiaient d’au moins une subvention d’exploitation. Pour ces structures, le montant moyen des aides s’élevait à près de 36 000 euros, ce qui représente en moyenne un peu plus d’un tiers de l’excédent brut d’exploitation (EBE). Ces subventions issues de la Politique Agricole Commune (PAC) et d’autres dispositifs nationaux ou régionaux contribuent ainsi à stabiliser un revenu souvent soumis aux aléas climatiques, économiques ou sanitaires.
Cette dépendance à la subvention peut soulever plusieurs questions essentielles :
- 🌾 Quelle est la part réelle de ces aides dans la survie économique d’une exploitation ?
- 💰 Les aides encouragent-elles une certaine forme de dépendance, ou permettent-elles d’investir dans une transition agricole ?
- ♻️ Quelle place occupent ces subventions dans les pratiques durables, biologiques ou raisonnées, de plus en plus valorisées ?
Il faut aussi observer les mouvements récents. La montée des exploitations en bio – 14 % du total des exploitations en 2023, soit plus de 61 000 – témoigne d’une évolution profonde. Toutefois, malgré quelques baisses temporaires des surfaces en bio, l’agriculture biologique génère en moyenne 30 % d’emplois en plus et profite d’aides spécifiques. Ce double mouvement de décloisonnement des pratiques soulève la question des revenus des agriculteurs engagés dans ces démarches, souvent plus élevés, mais aussi soumis à des contraintes particulières.
Les organisations telles que la Chambre d’Agriculture ou Agri Confiance jouent un rôle clé dans l’accompagnement des exploitants à s’adapter à ces changements de modèle pour ne pas être étouffés dans des situations économiques fragiles. En parallèle, la Mutualité Sociale Agricole déploie ses ressources pour sécuriser socialement ces professionnels face aux risques et imprévus.
Il est donc impossible de penser les revenus agricoles sans l’ombre portée des aides, tout autant qu’il est vain de croire que ces dernières représentent une manne illimitée et uniforme. Leur rôle ouvre une réflexion plus vaste sur la place de l’agriculture dans la société et l’économie.

Les heures, l’effort, la charge : derrière le revenu, un quotidien intense
Ceux qui posent la question « combien gagne un agriculteur » ont souvent en tête un équilibre financier plus ou moins stable. Toutefois, ce qu’ils ne voient pas forcément, c’est la charge horaire et physique qui accompagne ce revenu, souvent bien loin des 35 heures légales.
Les études récentes avancent un chiffre frappant : un agriculteur travaille en moyenne 55 heures par semaine, parfois davantage selon les périodes de l’année et les besoins. C’est un rythme éreintant, marqué par des contraintes peu compatibles avec la vie familiale ou les loisirs, avec souvent travail le weekend et en soirée.
Voici un aperçu du quotidien typique :
- 🌅 Lever souvent à l’aube, pour profiter des heures calmes avant la chaleur ou la pluie.
- 🚜 Surveillance constante des cultures ou des troupeaux, avec peu de répit.
- 🛠️ Entretien des machines, des bâtiments agricoles, en plus du travail sur le terrain.
- 📋 Gestion administrative, formulaires pour les aides, relations avec les organismes comme la FNSEA ou Terres Inovia.
Ce régime de travail soulève des questions sur la durabilité du métier, notamment face à l’amincissement progressif de la population agricole. La baisse constante du nombre d’exploitations – qui a perdu près de 75 % de ses effectifs depuis 1970 – pose la question de la transmission, difficile sans perspectives financières ni conditions de vie enviables.
L’augmentation de la superficie moyenne exploitées, actuellement de 69 hectares, montre que pour exister économiquement, il faut aujourd’hui souvent gérer de plus grandes surfaces, ce qui accroît la charge globale. Pour encaisser cette pression, les outils technologiques et robots agricoles sont promus, mais leur adoption ne va pas de soi et ne remplace pas entièrement la régularité d’un travail humain.
Ce décalage entre temps de travail élevé et rémunération parfois précaire illustre la complexité de la question salariale agricole – un paradoxe entre devoir fournir un effort considérable, souvent invisible, et le résultat économique incertain.
Une nouvelle génération entre tradition et agriculture durable : qui sont les agriculteurs de demain ?
Face à ce panorama mêlé de contraintes et de mutations, la relève agricole porte semble-t-il un souffle nouveau. Les données montrent qu’en 2025, près de 20 % des agriculteurs français ont moins de 40 ans, et que plus des deux tiers des nouveaux installés ont un diplôme de niveau baccalauréat ou universitaire, des chiffres qui dénotent avec les générations précédentes.
Cette jeunesse, souvent diplômée, est attirée par des pratiques agricoles renouvelées : agriculture biologique, raisonnée, agroécologie. Les notions d’« agriculture responsable » ne sont plus de simples slogans. Elles s’accompagnent de démarches concrètes visant à réduire les intrants, assurer une meilleure protection de la biodiversité, et penser des circuits courts, souvent relayés par des structures comme FranceAgriMer ou CEREOPA.
Cette mutation iconoclaste n’est pas sans poser de questions sur la manière dont est perçu le métier et son revenu :
- 🌱 Comment concilier rentabilité économique et exigences environnementales ?
- 🔄 Les jeunes agriculteurs trouveront-ils dans l’agriculture durable des ressources stables ?
- 🤝 Quelle place pour les politiques publiques et les aides dans ce nouveau paradigme ?
Par ailleurs, ces nouvelles cohortes défilent moins que jamais vers les métiers ouvriers agricoles classiques, préférant souvent s’éloigner des dépendances lourdes, comme l’utilisation massive des énergies fossiles, ou la monoculture intensive. Pour cette raison, ils font face à des défis d’ordre technique, économique et culturel, souvent discutés dans les réunions pilotées par la Chambre d’Agriculture et les fédérations régionales.
On peut citer en exemple des parcours d’installations réussies où agriculture biologique rime avec innovations technologiques et circuits courts, modelant peu à peu une autre forme de revenu agricole plus résiliente et partagée.

Combien d’emplois génèrent vraiment les exploitations agricoles en France ?
Il serait réducteur de ne voir dans le revenu agricole qu’une affaire individuelle. En effet, le secteur est un moteur d’emplois qui dépasse souvent l’image d’un seul chef d’exploitation. En 2022, on estime à près de 680 000 équivalents temps plein le volume d’emplois générés par les exploitations agricoles en métropole, en hausse notable par rapport à l’année précédente.
Cette hausse traduit une dynamique saisonnière et structurelle intensive, avec des métiers diversifiés, entre main-d’œuvre permanente et saisonnière. La difficulté croissante de recrutement entraîne aussi une adoption plus importante d’outils technologiques, mais cette transition ne réduit pas forcément la demande humaine sur le terrain.
- 👩🌾 Emplois concernés : métiers liés à l’élevage, à la production végétale, mais aussi à la gestion, la logistique et la vente directe.
- ⏳ Une grande part des emplois concernent des jeunes ou des travailleurs saisonniers, dans des conditions parfois précaires.
- 💼 Le développement des exploitations bio génère 30 % d’emplois en plus, notamment dû à la main d’œuvre supplémentaire demandée.
- 🚜 La mécanisation et la robotisation offrent des gains de productivité, mais ne remplacent pas entièrement la main-d’œuvre.
Il faut aussi considérer la place des salariés agricoles, aux revenus bien distincts des exploitants, souvent proches du SMIC, ce qui souligne un autre pan de la réalité économique agricole, loin des chiffres affichés sur la rémunération des chefs d’exploitation.
L’eau, une richesse stratégique pour l’agriculture française mais aussi un facteur de tension
Si l’on considère les ressources essentielles à l’activité agricole, l’eau occupe une place centrale. La France consomme annuellement environ 3,3 milliards de mètres cubes d’eau douce pour ses besoins agricoles, soit près de 62 % de la consommation totale d’eau douce nationale.
Cette utilisation massive suscite des inquiétudes notamment dans les régions méridionales où l’agriculture absorbe jusqu’à 90 % de la ressource en période estivale, une pression majeure sur un environnement parfois fragile. Pourtant, seulement 6 % des surfaces agricoles sont équipées pour l’irrigation, le reste de la consommation servant à abreuver le bétail ou à nettoyer équipements et bâtiments.
Face à ces tensions hydriques, émerge une nécessaire réflexion autour des pratiques agricoles durables, souvent questionnées dans des débats animés par des acteurs comme la Mutualité Sociale Agricole ou Terres Inovia.
- 💧 Répartition géographique très inégale de la consommation d’eau agricole.
- 🌍 Des pratiques innovantes d’économie d’eau sont expérimentées ou préconisées.
- 📉 Les éleveurs plus que les cultivateurs sont concernés par ces enjeux hydriques.
Cette problématique s’inscrit dans le cadre plus global des politiques environnementales françaises et européennes, qui tentent de concilier la productivité agricole avec la préservation des ressources naturelles. Une tension qui influence aussi la rentabilité et donc le revenu des agriculteurs, dans une équation pas toujours équilibrée.

Les énergies dans l’agriculture : mutation ou dépendance ?
Dans l’ombre des tracteurs et des serres, la question énergétique structure aussi les revenus agricoles. En 2022, l’agriculture représentait environ 11 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), issues principalement de l’utilisation des énergies fossiles dans les machines et le chauffage des bâtiments d’élevage ou des serres.
Pour compenser, les exploitations s’engagent progressivement vers les énergies renouvelables. La filière agricole capte environ 83 % de la production éolienne française et 13 % du solaire photovoltaïque produit dans le pays, une contribution méconnue et pourtant capitale.
- ⚡ Usage massif d’énergies fossiles pour la mécanique et le chauffage.
- 🌬️ Progression notable de l’éolien et du solaire sur les exploitations.
- 📈 Impact direct sur les coûts de production et donc sur les revenus.
Selon les analyses du Ministère de l’Agriculture, la transition énergétique dans ce secteur est à la croisée des chemins. Elle offre potentiellement des économies, mais impose aussi des investissements lourds que seuls certains exploitants peuvent assumer, creusant parfois un fossé entre agriculteurs dans la capacité d’adaptation.
Les enjeux du renouvellement des exploitations : la relève face à la difficulté économique
Un autre point fondamental concerne le départ en retraite d’un grand nombre d’agriculteurs. Dans les dix prochaines années, environ 100 000 agriculteurs partiront en retraite – un chiffre qui correspond environ à un quart des chefs d’exploitation actuels. Parmi eux, une part importante – estimée à 40 000 – pourrait décider de s’orienter vers l’agriculture biologique, selon les observations de la FNSEA et Jeunes Agriculteurs.
Cette dynamique s’inscrit dans une évolution plus large, où les nouvelles installations font face à un double défi :
- 👩🔧 Maîtriser des pratiques agricoles souvent plus techniques, à la croisée des exigences environnementales et économiques.
- 💸 Trouver un équilibre financier qui assure leur survie, dans un contexte de revenus fluctuants et de fortes contraintes.
Cette réalité de l’installation – trop souvent vécue comme un parcours du combattant – mobilise les chambres d’agriculture et les organismes publics dans l’élaboration d’aides spécifiques. Ces défis posent aussi la question de la pérennité de l’agriculture paysanne face à la concentration des exploitations, où de grandes structures possèdent désormais la majorité des terres, une situation observée par Agreste et confirmée sur le terrain.
Il est à noter enfin que les ressources complémentaires comme les revenus du patrimoine ou les activités annexes – tourisme à la ferme, vente directe – façonnent aussi le revenu global des exploitants, souvent méconnus du grand public.

Sur quels leviers joue-t-on pour améliorer les revenus agricoles ? Témoignages et pistes émergentes
Le débat sur les revenus des agriculteurs reste un sujet à vif, souvent porté par des voix variées : représentants syndicaux, experts comme ceux de l’INRAE, acteurs de la Chambre d’Agriculture, ou encore opérateurs de filières comme Terres Inovia. Plutôt que de livrer un consensus facile, ces acteurs mettent en lumière un ensemble de leviers. Parmi eux :
- 📈 Valorisation des productions via des circuits courts, labels, et agriculture de qualité.
- 🤝 Renforcement des coopérations entre agriculteurs pour mutualiser les coûts et optimiser les ressources.
- ⚙️ Développement de technologies adaptées permettant de réduire la pénibilité et d’augmenter les rendements.
- 🌿 Soutien accru à l’agriculture durable, biologique et aux pratiques respectueuses de l’environnement.
- 📊 Accompagnement personnalisé des exploitants dans la gestion financière, fiscale et juridique.
Par exemple, plusieurs témoignages d’agriculteurs montrent que l’adoption d’une diversification des activités, parfois avec des aides ciblées, apporte un mieux-être financier et personnel, mais demande un savoir-faire pointu et du temps. De même, l’engagement dans le bio est perçu non seulement comme un gage de responsabilité, mais comme un vecteur concret d’amélioration des marges dans un marché où les consommateurs sont de plus en plus attentifs.
Un autre aspect, souvent évoqué par les professionnels à travers des plateformes collaboratives comme Agri Confiance, est l’impact du contexte international, notamment après les tensions récentes avec la guerre en Ukraine, qui ont alimenté une forte volatilité des prix agricoles. Cela illustre combien les revenus agricoles restent liés à un système global qu’il est impossible d’ignorer.
Cette trajectoire fait ainsi place à une interrogation cruciale sur des modèles économiques nouveaux, à la fois intégrés et responsables, peinture d’un futur qui fera sans doute évoluer encore le revenu que perçoit un agriculteur.
Les secrets peu connus du revenu agricole : qu’apporte la diversité des sources de revenu ?
Le revenu agricole, loin d’être monolithique, se compose effectivement de multiples sources. Outre le travail direct sur l’exploitation et les aides, viennent s’ajouter :
- 🏡 La possession du foncier, élément déterminant pour la sécurisation de revenus parfois instables.
- 🌾 Les revenus issus d’activités annexes : transformation artisanale, tourisme rural, marchés locaux.
- 📈 Les aides à la transition énergétique ou à la diversification, qui participent au financement de nouvelles orientations.
- 👩👦 Les revenus du conjoint, souvent essentiels pour assurer un niveau de vie satisfaisant.
- 📊 Les retraites agricoles et autres prestations sociales prévues par des organismes tels que la Mutualité Sociale Agricole.
Cette richesse, bien qu’elle complexifie la lecture globale du revenu, souligne aussi une capacité d’adaptation. Une coopérative locale accompagnant des agriculteurs a récemment mis en lumière comment, par exemple, la diversification permet d’absorber les chocs liés aux aléas climatiques ou économiques – une stratégie saluée par beaucoup d’exploitants.
Dans ce cadre, la rémunération brute ne renseigne pas sur la qualité, l’équilibre ou même la pérennité du revenu, autant d’aspects que chacun perçoit au fil des saisons, au rythme des cycles agricoles et des fluctuations du marché.
Pour ceux que cette situation intrigue, il est pertinent de se demander si les discours simplistes sur le « bon salaire agricole » ne masquent pas une réalité dessinée par des tensions de toutes sortes, des choix complexes, des résistances et des adaptations toujours en mouvement.
Questions récurrentes autour du revenu agricole en 2025
- ❓ Le revenu d’un agriculteur inclut-il toujours les aides publiques ?
Souvent, oui. Les aides constituent une part importante du revenu global de nombreuses exploitations, stabilisant souvent les revenus face aux aléas météorologiques et économiques. - ❓ Est-il vrai que les agriculteurs travaillent plus que 50 heures par semaine ?
Oui, les moyennes pointent vers un investissement important, souvent au-delà des rythmes standards, avec beaucoup de travail tôt le matin, tard le soir et souvent le week-end. - ❓ Les jeunes agriculteurs perçoivent-ils des revenus similaires aux anciens ?
Pas nécessairement. Les jeunes souvent investissent dans des pratiques différentes, parfois plus durables, qui peuvent initialement peser sur la rentabilité mais promettent un horizon différent. - ❓ Les revenus agricoles varient-ils selon les régions ?
Oui, la localisation géographique a un impact fort, lié à la nature des productions, aux conditions climatiques et au marché local. - ❓ Est-ce que le bio est un levier suffisant pour améliorer les revenus ?
Le bio améliore souvent les marges, notamment grâce à une main d’œuvre plus importante et la valorisation des produits, mais il requiert aussi un engagement fort et des investissements.
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