La plupart du temps, garder une bonne routine d’entraînement tout en tenant un carnet peut sembler aussi agréable que de regarder de la peinture sécher. Mais en fait, il y a moyen d’en faire une aventure plutôt plaisante. Je me souviens avoir essayé d’imposer des structures strictes, à tel point que mon journal ressemblait plus à un tableau comptable qu’à un reflet de ma progression. C’était vite devenu ennuyant et démoralisant.

L’astuce est de personnaliser ton approche. Par exemple, au lieu de te focaliser sur le poids soulevé ou le temps écoulé, essaie de noter tes sensations après chaque séance. Tu pourrais même écrire un petit récit amusant sur la rencontre épique que tu as eue avec une haltère récalcitrante ou décrire les pensées absurdes qui te traversent pendant les squats. Ça transforme l’acte d’écrire en quelque chose d’agréable, presque ludique.

Aussi, pas besoin de vouloir tout rendre parfait dès le début. La route est parsemée d’imprévus ! En te permettant des fautes ou des moments de pause dans ton écriture, tu crées un espace moins stressant pour toi-même. Au fil du temps, tu verras que cette flexibilité t’aide à rester engagé et motivé. Quand tu relis tes anciens passages pleins de vie et parfois cocasses, ça rappelle que l’entraînement ne doit pas être une corvée mais un moment à savourer.

Fais confiance au processus et garde à l’esprit que chaque mot posé sur le papier compte. Même les jours où ça te semble vide, c’est ce cheminement qui compte vraiment, avec ses hauts et ses bas.