Sauvegarder un site web, c’est comme élever des enfants : on doit être prévoyant. Avec les années, j’ai appris à ne jamais attendre qu’il soit trop tard pour agir. J’ai vécu des moments difficiles où je me suis retrouvé sans un sou d’idée à cause de pannes ou de piratages. Une fois, un client est venu me voir, tout stressé parce qu’un hacker avait vidé son site. Il avait passé des mois à peaufiner chaque détail. Ça m’a marqué et depuis, je n’ai cessé de partager mes astuces.

La première chose à comprendre, c’est qu’il n’y a pas de méthode universelle. Chaque site est unique, et les sauvegardes doivent s’adapter en fonction de ça. Pour les plateformes plus courantes, des outils automatiques peuvent faire le job sans trop de tracas. Mais ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre.

Pour ceux qui ont opté pour le codage sur mesure, la prudence est de mise. Prendre l’habitude de sauvegarder manuellement est une bonne pratique. Cela m’a sauvé la mise plus d’une fois. Par exemple, avant chaque mise à jour majeure, je fais un point de contrôle complet du site. C’est un peu comme faire les devoirs avant un contrôle ; mieux vaut être prêt que de se retrouver dans la panade.

En ce qui concerne la fréquence, je dirais qu’une sauvegarde hebdomadaire est un bon rythme. Mais attention ! Ne vous reposez pas sur vos lauriers. Le jour où vous pensez que tout va bien, c’est souvent celui où il arrive quelque chose. Personnellement, je suis devenu fan de la stratégie du « double sauvetage ». J’en ai une sur le serveur et une autre sur un disque externe ou dans le cloud. Ça fait quelques années que je fais ça, et jusqu’à présent, ça m’a permis d’éviter le pire.

Quand j’enseigne ça à mes enfants, je leur dis toujours : “Prépare-toi au pire et tu seras tranquille.” C’est exactement ce qu’il en est pour les sites web. La tranquillité d’esprit que ça procure vaut tous les efforts investis dans ces sauvegardes. Après tout, mieux vaut prendre quelques minutes pour se protéger que passer des heures à essayer de tout reconstruire après un drame.

Et puis n’oubliez pas : garder une trace des changements effectués aide aussi à garder l’esprit clair en cas de problème. Cela m’a aidé plusieurs fois à cerner d’où pouvait venir la faille si un jour il y en a une. On apprend tous de nos erreurs, mais autant réduire les risques au maximum dès le départ !