Étrangement, ça me rappelle les hivers d’antan où je devais faire avec trois fois rien. Souvent, un peu de riz et des légumes racines suffisaient à donner vie à un plat réconfortant. L’angoisse de décevoir est partagée, mais il y a une beauté dans la créativité forcée. Parfois, il suffit d’un bon assaisonnement pour transformer l’ordinaire en quelque chose de savoureux. La cuisine est comme une leçon de patience : il faut savoir s’adapter et découvrir qu’avec peu, on peut tout de même se régaler.