Ah, la colocation à trois, c’est un peu comme une série des années 90 : il y a toujours des rebondissements, mais à force, ça devient lassant. J’ai vécu ça aussi. Entre les disputes pour savoir qui doit sortir les poubelles (c’est fou comme ça peut devenir violent) et les rituels du frigo où chacun croit que le fromage bleu est sa propriété, on se croirait dans un épisode de « Friends » version cauchemar.

Le meilleur souvenir ? Le fameux week-end où j’ai voulu instaurer un planning pour les corvées. J’étais motivé comme jamais, armé de post-it colorés et d’un tableau blanc. Résultat : trois jours plus tard, le tableau était recouvert de dessins de chats et mon rôle de « chef des corvées » m’a valu le titre honorifique de « celui qu’on ne veut pas décevoir ». On s’est même mis à faire des paris sur qui serait le premier à renverser un verre sur ce maudit tableau !

Parler d’argent, c’est encore mieux ! C’est un peu comme parler de politique pendant un repas de famille. Un vrai champ de mines. Pour ma part, j’ai tenté l’approche « tout en transparence », mais avec des voisins qui pensent que « transparence » signifie « j’apporte une bouteille de vin à la fin du mois et on en parle plus », j’étais mal barré.

Alors, ma technique ultime : le rendez-vous mensuel autour d’une pizza. Rien de tel qu’un bon repas pour adoucir les échanges. On se fixe des objectifs et on met tous les frais sur la table (et pas juste ceux qui traînent au fond du frigo). Une fois le ventre plein, la discussion devient presque agréable.

Et puis, quand l’un fait son feignant, je lui rappelle gentiment que si c’était vraiment une émission de télé-réalité, il aurait déjà été éliminé par le public. Au final, ce n’est qu’une question de trouver le bon équilibre entre rire et organisation. Alors accrochez-vous, respirez profondément et pensez à ces souvenirs hilarants : après tout, vous êtes là pour partager des moments ensemble… même ceux qui font grincer des dents !